Lauréats des Prix Réseau vision 2016-2017
Elisabeth ANDRIESSEN
Étudiante au doctorat, Université de Montréal
Laboratoire : Dr Mike Sapieha
Ma formation doctorale a lieu au département de Sciences Biomédicales de l’Université de Montréal. Le laboratoire du Dr. Sapieha dans le centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, lieu où s’effectue ma recherche, reflète bien le cadre idéal qui favorise le développement de la recherche scientifique et le perfectionnement professionnel. HMR a été sélectionnée pour être le site principal pour la recherche sur la vision à l’Université de Montréal.
Je fais partie de l’équipe du Dr Sapieha depuis l’été 2013 lors d’un premier stage de recherche, suivi par une maîtrise. Mon objectif était de faire un doctorat et ayant un projet très prometteur en main, j’ai appliqué et j’ai été acceptée pour faire un passage direct de la maîtrise au doctorat dans le département de Sciences Biomédicales de l’Université de Montréal, qui a débuté en janvier 2016.
De cette expérience de formation, je compte tirer beaucoup plus d’autonomie et de persévérance dans mes recherches scientifiques, une bonne référence en termes de mentorat et de grandes habiletés techniques. Par ailleurs, je suis une diplômée au baccalauréat en médecine de l’Université d’Amsterdam. Suite à ce doctorat, je compte compléter ma médecine pour être en mesure de devenir une chercheuse-clinicienne. Le centre de recherche de Maisonneuve-Rosemont est un milieu où je serai en contact avec plusieurs chercheurs-cliniciens de haut calibre qui pourront agir en tant que mentor pour m’aider dans mes aspirations. Tous ces facteurs feront de moi, un jour je l’espère, une chercheure indépendante qui pourra ainsi joindre ses forces à ses pairs dans la recherche de meilleurs traitements thérapeutiques pour les maladies dégénératives de l’oeil.
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Marius CHIASSEU
Étudiant au doctorat, Université de Montréal
Laboratoire : Dre Adriana DiPolo
Je suis originaire du Cameroun ou j’ai effectué mes études universitaires de premier cycle en physiothérapie. Grace à une bourse de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), j’ai suivi un master en Neurobiologie dispensé par l’université Victor Segalen de Bordeaux. J’ai effectué mon projet de recherche de master à l’université d’Aix-Marseille II, lequel portait sur le rôle modulateur de la pantéthine (pro-vitamine A) sur la neuroinflammation, étude menée sous la supervision du Dr Michel Khrestchatisky.
Au terme de mon master je suis venu au Canada pour poursuivre des études doctorales en neuroscience à l’université de Montréal, sous la supervision du Pr Di Polo. Mon laboratoire d’attache est affilié au Centre de Recherche du centre hospitalier de l’université de Montréal, et j’y travaille sur les mécanismes cellulaires et moléculaires de la maladie d’Alzheimer et du glaucome. En 2014, j’ai obtenu une bourse de voyage l’ARVO pour leur congrès annuel tenu à Denver-USA afin d’y présenter les résultats de mes travaux sur le rôle de la protéine tau dans le glaucome. J’ai également obtenu le 2ème prix de l’édition 2015 du concours national ma thèse en 180 secondes, et j’ai représenté le Québec à la finale internationale tenu à la Sorbonne à Paris. Lors de la 22ème réunion annuelle du RRSV j’ai reçu le prix de la meilleure présentation orale pour un doctorant finissant.
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Camille COUTURE
Étudiante au doctorat, Université Laval
Laboratoire : Drs Lucie Germain et Sylvain Guérin
Je suis nouvellement étudiante au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire à l’Université Laval. Mon travail de recherche est effectué au Centre Universitaire d’Ophtalmologie (CUO-recherche) du CHU de Québec. J’ai auparavant effectué une maîtrise dans le même programme afin d’acquérir des compétences en recherche fondamentale. Pendant mes études, j’ai eu l’opportunité de travailler en tant que stagiaire dans plusieurs centres de recherche de la ville de Québec. En plus d’un stage au CUO-Recherche, j’ai travaillé dans des laboratoires spécialisés en asthme, ainsi qu’en infertilité masculine. Toutefois, ma passion pour l’ophtalmologie ainsi que ma facilité en génie tissulaire m’ont convaincu de poursuivre à la maîtrise dans ce domaine.
Mon travail au CUO-recherche consiste à étudier les processus cellulaires et moléculaires qui surviennent lors de blessures de la cornée. Pour modèle, j’utilise des cornées produites par génie tissulaire qui sont reconstruites à l’aide d’un protocole mis au point par le LOEX. Les cornées humaines obtenues par ingénierie tissulaire sont utiles pour étudier la cornée sous divers aspects avant d’utiliser des cornées post-mortem ou des modèles animaux.
Pendant mes études, j’ai eu la chance d’obtenir plusieurs bourses d’études du Réseau de recherche en santé de la vision du FRQS (Bourse de stage de recherche et Bourse de performance). J’ai également obtenu une bourse d’étude de maîtrise du FRQS pour ma deuxième année de maîtrise. En mai 2015 et 2016, j’ai participé aux réunions annuelles de l’ARVO qui se tenaient à Denver et à Seattle respectivement. En 2015, j’ai eu la chance d’obtenir une bourse de voyage octroyée par le congrès.
Cet article est mon premier en tant que première auteure. C’est le résultat de tout le travail que j’ai effectué pendant mes stages ainsi que pendant ma maîtrise. Il concerne l’étude de l’activité des matrices métalloprotéinases pendant la guérison d’une blessure et démontre leur contribution au remodelage de la matrice extracellulaire pour faciliter la fermeture de la blessure.
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Sujaya Neupane
Étudiant au doctorat, Université McGill
Laboratoire: Dr Christopher Pack
J’ai une formation d’ingénieur électrique. Après avoir terminé mon baccalauréat en génie, j’ai effectué une maîtrise en génie biomédical pendant laquelle j’ai étudié les mécanismes neuraux de la Stimulation magnétique transcrânienne (SMT). Pour ce faire, j’ai fait équipe avec un autre étudiant et nous avons implanté un réseau d’électrodes multiples dans le cortex visuel de chats afin d’enregistrer les signaux neurophysiologiques pendant la SMT. Pendant 2 ans, j’ai effectué une douzaine d’expériences. Cela m’a donné de l’expérience dans divers aspects du travail expérimental, plus spécialement en chirurgie et en analyse de données neurophysiologiques obtenues par enregistrement à grande échelle. J’ai également travaillé sur 2 projets en collaboration avec des stagiaires post-doctoraux du laboratoire, qui m’ont permis de publier 2 papiers dans des revues avec comités de pairs en tant que co-auteur.
Après ma maîtrise, j’ai commencé un doctorat en neurosciences dans le cadre duquel je travaille avec des dispositifs d’enregistrements multiples implantés de façon permanente dans le cortex de singes. J’ai entraîné les animaux à effectuer des tâches visuelles guidées durant lesquelles j’enregistre à l’aide des électrodes implantées. Mes découvertes m’ont permis de publier 2 articles dans des revues avec comités de pairs en tant que premier auteur. Mon troisième article est présentement en révision.
Avant mes études en neurosciences, j’ai travaillé pour une compagnie de génie située à Ottawa lorsque j’étais au baccalauréat. Je travaillais en design et examen d’ordinateurs monocartes. Cette expérience est aujourd’hui utile lors de mes enregistrements neurophysiologiques car l’acquisition et la gestion de données nécessitent d’avoir des connaissances en science informatique.